Cela fait maintenant 9 jours que je travaille à New York sur les 15 prévus. Hier était une journée particulière : j'ai passé la journée avec Leanne Staples. Leanne est une référence dans le monde de la Street-photographie. Nous avons donc eu le plaisir d'échanger ensemble dans le quartier de Harlem, sur les pratiques de cet exercice. J'ai découvert l'univers de la rue et de la rencontre humaine ici (bien plus détendue qu'à Paris ...).
Vous voulez faire de la Street photographie mais vous avez du mal à dépasser votre peur ?
En effet, photographier les gens dans la rue peut être difficile pour beaucoup d’entre vous, en particulier ceux qui sont un peu timides. Ça peut même vous pétrifier, et vous pourriez bien décider d’aller faire une session de photo de rue et revenir complètement bredouille, car vous aurez eu trop peur de déclencher. Voici 6 astuces qui vous donnerons 95 % de réussite à l'examen !
1- Souriez !
2- Essayez de trouver ce qui vous a attiré l’oeil chez la personne.
3- Souriez !
4- Ne dites pas « excusez-moi », ne demandez pas la permission de prendre 30 secondes de son temps, demandez directement la photo.
5- Souriez ! ?
6- Soyez dynamique dans votre ton et votre approche.
SAUL LEITER " « Il me semble que des choses mystérieuses peuvent prendre place dans des lieux familiers. »
Saul Leiter, né le 3 décembre 1923 à Pittsburgh et mort le 26 novembre 2013 (à 89 ans) à New York, est un photographe américain contemporain. Il est considéré comme l'un des pionniers de la photographie couleur.
Il est considéré pour l'essentiel de son travail comme un photographe des rues de New York. Son but n'est pas d'illustrer la vie citadine, mais de rechercher les instants et les scènes fugaces. Il travaille des cadrages originaux en utilisant des vides (noirs) dans ses images. La succession des plans y superpose différentes histoires génératrices de mystère. Il aime le flou — il joue de la mise au point —, la buée et l'anonymat des passants Si l'on fait aujourd'hui référence à Leiter, le photographe n'a pourtant connu la gloire qu'à la fin de sa vie. Ses images Kodachrome - obstruées par la venue d'une voiture, de la neige ou de la pluie - représentent comme jamais le New York des années 1950 et 60.
Sa façon de cadrer n’appartient qu’à lui. Décalée, hors norme, ne respectant aucune des règles d’or des 2/3 ou autres, il assemble des éclats de vie comme des morceaux de verre, comme des billes transparentes de rêves. Peu lui importe de montrer ses sujets en entier, seuls les fragments intimes sont pour lui signifiants, révélateurs.
Ce n’est pas un architecte des formes, mais un magicien des atmosphères, du rendu des morceaux épars de l’humanité. Les lignes d’horizon sont pour lui celles des contes que l’on porte en soi.
N'oubliez pas de venir découvrir 3 de mes photos dans l'exposition "Cours et jardins d'immeubles neufs et anciens" suite au concours COFFIM, du 09 au 14 octobre 2017 de 11h à 20h à la Galerie 104 Kléber, 104 avenue Kléber à Paris 16ème. Vernissage Mercredi 11 Octobre 2017 à 18H